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Critique 1 - Chronophage, le roman aux mille rouages EmptyCritique 1 - Chronophage, le roman aux mille rouages

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Depuis maintenant plusieurs semaines, je suis officiellement rédactrice bénévole chez Dixily, bien que je n’aie encore jamais rédigé d’articles pour eux. En réalité, j’ai surtout passé les semaines suivant mon acceptation dans l’équipe à me creuser les méninges, ne sachant sur quel sujet écrire mon premier article, sur quel genre de la littérature me lancer, ni sous quel format… Et si en plus, on compte mon propre blog, mon mémoire et mon roman (qui est assez conséquent), ça fait beaucoup de choses à écrire, beaucoup d’idées à trouver et peu de temps pour me torturer le cerveau à trouver des concepts. Heureusement pour moi, une jeune auteure m’a permis de mettre fin à toutes ces heures carrées passées à réfléchir en proposant son roman en service presse. J’ai été la première à accepter et je ne le regrette pas (partiellement parce que le steampunk, c’est mon bébé suprême, mais chut).

« Une maison ordinaire compte en moyenne cinq horloges. »


J’ai trouvé le prologue assez touchant et bien narré. Il est relativement long, pour un prologue, mais nous permet non seulement de commencer à nous attacher à notre jeune héroïne, mais en plus, nous découvrons le personnage du père, ce qui sème les graines de l’intrigue pour le reste du roman. Ensuite, nous (re)découvrons le personnage de la mère de Cornélia, qui ne semble pas apprécier que sa fille puisse aller ailleurs que sa ville (ce qui ennuie profondément la jeune fille qui rêve d’aventure et qui ne comprend pas le refus de sa mère face à un possible voyage à l’étranger). Les rouages de l’histoire commencent à se mettre en marche quand ceux de la montre à gousset de Cornélia s’arrêtent, forçant la jeune femme à la confier à son meilleur ami Jeremy, qui l’apporte à un vieil horloger un peu dérangé du nom de Victor. Un certain monsieur ayant visiblement connu le père disparu de notre héroïne et grâce à qui nous retrouvons et la montre, et des indices concernant la disparition du père. A la suite de cela, le roman devient une sorte de policier avec un peu d’aventure, avec les deux adolescents cherchant des réponses que personne ne veut leur donner tout en essayant de ne pas attirer la suspicion de la mère de Cornélia qui surprotège sa fille avec plus d’ardeur qu’une poule ne protège ses œufs, tout en essayant de trouver du sens face aux éléments surnaturels auxquels ils font face (et évidemment, en essayant de ne pas croire au surnaturel, parce que sinon le roman serait fini en cinq minutes top chrono).

Je dois avouer que le personnage de Victor m’a laissée plutôt mitigée tout au long du roman. Lors des premières pages, quand on fait sa connaissance, je ne savais pas si je devais l’aimer ou le trouver incroyablement irritant avec son comportement à la Dumbledore (dans les romans « Harry Potter », pour les deux personnes au fond de la classe qui ne connaissent ni les films, ni les livres). Quand il donne des réponses, il est aimable, un poil dérangé (une sorte de Chapelier Fou, il a un énorme délire avec le thé en plus d’être 100% british) et plutôt attachant, mais alors quand il parle en énigme et refuse de donner des réponses, on a réellement envie de lui mettre des gifles. Je suis persuadée que s’il donnait les réponses dès le début, la moitié des aventures de Cornélia et Jeremy ne seraient jamais arrivées (ce qui n’est pas bon pour le roman, hehe). Cependant, il est aussi incroyablement loyal et protecteur, dont je vais quand même pencher la balance en sa faveur, le petit veinard.

Jeremy est un autre personnage intéressant. Meilleur ami de Cornélia, partenaire d’enquête également dans ce roman, il est présenté comme drôle, tombeur et surtout plutôt lourd à supporter si on en croit le chauffeur du bus (Horace). A travers le roman, on le découvre attachant, loyal, drôle et un brin émotif, ce qui à mon sens lui confère le titre de deuxième meilleur personnage du roman, juste derrière notre petit héroïne. Qui plus est, je trouve que le nom de famille du jeune homme est plutôt bien choisi : « Gale ». Outre la potentielle ressemblance physique avec le personnage d’Hunger Games, on retrouve aussi l’idée du grand frère d’une fratrie nombreuse composée majoritairement de petites sœurs qui le rende dingue mais qu’il adore. Et puis c’est aussi le meilleur ami de l’héroïne avec qui il commence l’aventure et pour qui il est extrêmement dévoué, au point de la choisir elle plutôt que sa petite amie.

Finalement, parlons de Cornélia. Une jeune fille tourmentée, surprotégée par une mère qui refuse qu’elle s’en aille de peur qu’il ne lui arrive quelque chose sans prendre le temps de lui expliquer pourquoi et hantée par la disparition d’un père qu’elle chérissait. Aux fils des pages, nous la voyons commencer à chercher des réponses malgré la peur qui lui broie le ventre, reprendre espoir en trouvant Victor, retrouver des souvenirs qu’elle ne savait pas avoir perdu et finalement trouver les réponses qu’elle cherchait sur la disparition de son père. Le roman nous présente une jeune adolescente pleine de doutes et de questions qui essaye malgré tout de grandir normalement pour finalement s’épanouir et commencer l’ébauche de la jeune femme que tout le monde souhaiterait qu’elle devienne. J’aime le fait que l’auteure prenne le temps de toujours nous donner le ressenti de la jeune femme sur tout ce qu’elle apprend, tout ce qu’elle découvre, qu’elle nous laisse parfois entrer dans la tête de son héroïne afin que l’on comprenne mieux sa façon de réagir et de grandir, parce qu’au final, cela nous permet de nous rapprocher de l’héroïne au point de nous immerger totalement et dans le personnage, et dans le récit.

"On avait rendez-vous aujourd’hui, je… vous êtes prêtes ?"


Je dois avouer que la fin est belle. Je sais qu’il y aura une suite, que Cornélia trouvera une solution et que le voyage en France aura lieu (ou pas ?), mais je ne peux m’empêcher de trouver la fin de ce tome très jolie et poétique, presque une fin en soi (dans le sens où s’il n’y avait pas de tome II, j’aurai encore des questions et le cœur brisé, mais j’aurai quand même un sentiment de finalité). Les personnages commencent à grandir, à évoluer, on a trouvé certaines réponses, il nous en reste encore à découvrir, mais j’ai hâte de voir ce que donneront les suites, avec peut-être des versions plus adultes de nos héros dans les prochains tomes.


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Critique 1 - Chronophage, le roman aux mille rouages Chrono12

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Merci pour cet article Claire 😁
Content de pouvoir te compter dans l'équipe 😉

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Très belle chronique 😍
Elle me donne encore plus envie de découvrir ce roman 😍
 Dixily

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