LA PLAGE
 
 
Je caresse les monts et merveilles
De ton corps si doux qui s’ensoleille
Je goûte sur ta bouche au goût de sel
De petits morceaux de septième ciel.
 
 
Je lis sur ta peau comme sur un livre
Les frémissement de ce qui t’enivre
Ton être tout chaud encore m’émoustille
Tu es de ma joie la plus belle fille.
 
 
Allons sur les flots laisser voguer l’amour
Pour qu’ainsi il rime avec des toujours
Hissons de notre plaisir la grand-voile
Piégés dans les fils que le sentiment tisse en toile.
 
 
Puis revenons sur le sable fin et brûlant
Rejoindre nos deux corps stimulants
Pour faire naître à nouveau la tendre ardeur
De toi je me ferai toujours demandeur.
 
 
Je t’aimerai ainsi encore et toujours ma douce
Chaque jour que Dieu fait jusqu’à la lune rousse
Jusqu’à ce que chaque fois ton cri de plaisir enfin sorte
Et loin très loin de la vie m’emporte.
 
Tu m’as à la vie enchanteresse ressuscité
Avec toutes ces envies en moi suscitées
Et je te prends à chaque fois comme on vole
Et tu viens alors vers moi à tire-d ’ailes et l’on s’envole.