Vision du promeneur (la dormeuse)

 

Sur le tertre moussu elle dormait presque nue

Un morceau de tissu posé juste dessus,

Sur sa féminité qu’on pouvait deviner,

Jeune fille assommée par la chaleur d’été.

 

La douce demoiselle ainsi était si belle

Que lui ne voyait qu’elle son beau rêve éternel,

Et ses longs cheveux d’or lui nimbaient tout le corps

C’était comme une aurore éclairant le décor.

 

Sa peau comme du velours semblait créer le jour

Qui fait naitre l’amour dans le cœur le plus sourd,

Et ses longs doigts mignons posés sur ses seins ronds

Étaient invitations aux rêves de passions.

 

Ses jambes fuselées comme prêtes à s’envoler

Paraissaient frissonner sous le vent chaud d’été,

Et ce ventre si doux qui pouvait rendre fou

Respirait par à coup son nombril en bijou.

 

De sa taille si fine à ses hanches, on devine

Combien elle est divine, merveilleuse Amandine.

D’un sourire tendresse dormeuse Elle caresse

Tous les espoirs d’ivresse des cœurs dans la détresse.

 

L’arrondi de tes bras semble étreindre déjà

Celui qui osera  te prendre dans ses bras,

Tout ton corps en sommeil est une vraie merveille

Il n’est rien de pareil, j’attends que tu t’éveilles.

 

Regina Augusto Auteure.

Texte protégé.

 

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