La vie est surprenante. On ne sait pas ce qu’elle nous réserve par moment.
De la joie, de la tristesse. On ne peut prévoir. Tout est in-calculé. Il n’y a pas de bon timing. C’est pourtant ce qui arrive à Balie. Les vacances se passe très bien. L’entrée au lycée est proche. Disons qu’il ne reste plus que trois semaines avant la reprise.
 
À bientôt seize ans elle voudrait arrêter pour prendre une année sabbatique et se trouver. Ce n’est pas possible pour elle. Sa mère refuse catégoriquement ce choix. Il faut aller à l’école jusqu’à ses dix-huit ans. Après elle fera ce qu’elle voudra. Balie a beau lui proposer de trouver un travail pendant cette année, rien y fait. «Maman ne veut pas» explique-t-elle à sa meilleure amie. C’est bien dommage pour cette jeune fille qui est encore en recherche de la carrière rêvé.
 
Ne pas savoir quoi faire est normal à cet âge. Il faudrait arriver à le comprendre mais, ce n’est pas le cas de tout le monde. La surprise ne se fait pas attendre.
La fin des vacances se passe dans la tristesse. La jeune femme ne veut absolument pas y aller. Le moment des courses de rentrée ne l’enchante pas du tout. Malgré le fait qu’elle puisse choisir ses effets. Elle n’en a rien à faire. Ce qui lui importe est de trouver sa voie.
 
Malheureusement elle n’en aura pas le temps. La vie ne tient qu’à un fils parfois.
Tout commence le jour de la rentrée. Balie ne se sent pas ne forme. Elle mets tout sur le compte de la nuit courte. En effet passer son temps sur le portable à regarder des vidéos n’aide pas à dormir. En même temps les nuits avant la reprise sont toujours mouvementées. Il n’y a aucun moyen d’y échapper. Ce n’est pas la peine d’essayer. Aucune solution pour changer la donne. Tout le monde tente des astuces mais rien y fait. C’est pour ça que la jeune fille ne fais rien. Elle regarde les vidéos jusqu’à ce qu’elle tombe de fatigue? Jusque la ça a fonctionné. Jamais elle n’a eu de soucis avec cette méthode.
 
Cette fois-ci c’était différents. La lutte était intense. Il ne fallait pas dormir. Se disant que si elle avait mauvaise mine sa mère ne l’enverrait pas à l’école mais, raté. La maman avait compris le manège et lui avait ordonné de se préparer. Elle aurait bien tenté le coup du thermomètre mais, il n’aurait pas fonctionné. Disons qu’il n’est pas possible d’utiliser de l’eau chaude ou une autre méthode. Il s’agit d’un appareil qui se mets dans l’oreille. C’est la sécurité absolue.
 
 
En attendant la fatigue est bien présente. Elle ne ressemble à aucune autre. Le soir de la rentrée elle reprend un rythme normal. Un couché beaucoup moins tard que précédemment. Il est plus facile de rattraper du sommeil que d’en perdre.
Le lendemain, son état ne change pas. Elle se sent toujours aussi fatigué. Des questions arrivent un peu en désordre. Qu’est-ce que j’ai ? c’est pas normal, comment ça se fait ?  l’ado fini par se dire que c’est normal et qu’elle commence à mettre plus de temps pour récupérer. Et oui, elle n’est plus toute jeune. Enfin bon, la journée suit son cours. Il n’est pas questions de s’attirer des ennuis.
 
Un hic là-dedans ? oui. Ça va en s’empirant. Comment ? elle est de plus fatigué au fur et à mesure que les jours avancent. Elle se sent perdu à mesure qu’elle avance. Ce n’est pas possible ! elle fait attention à tout. Son hygiène de vie est très bonne. Une alimentation varié, équilibré, du sport. Bref, tout ce qu’il faut.
 
 
Un jour après deux semaines deux cours elle ne se sent pas bien. En marchant vers l’arrêt de bus le plus proche elle sent que ça ne va plus. Pas le temps de faire quoique ce soit, elle s’écroule au sol. Une femme qui passe par la, là voie et cours à côté. Pas le temps de poser de question, elle saisi son téléphone pour appeler les urgences. Que se passe-t-il ? on ne sait pas.
 
L’ambulance arrive une dizaine de minutes après l’appelle. Balie est transféré à l’hôpital le plus proche. Personne ne sait ce qui est arrivé. La mère est appelé grâce aux informations trouvé dans le carnet de liaison de la jeune fille.
 
Il ne faut pas perdre de temps. La jeune fille ne réagit pas mais, respire. C’est une bonne chose. Personne ne sait ce qui peut arriver.
À son arrivé à l’hôpital elle est conduite dans une chambre pour examen. On ne prends pas le temps. Il faut la brancher aux moniteurs de toute urgence. Pas question qu’il arrive quelque chose de plus grave.
 
La mère ne pouvant se libérer rapidement du bureau arrive deux heures après. On lui annonce que sa fille est dans le coma. Ils ne peuvent dire ce qu’elle à pour le moment. C’est alors qu’ils posent des questions. Est-ce qu’elle a manger quelque chose de spécial ?, est ce qu’elle semblait anormal ces derniers jours ?, est ce que la mère a remarqué une différence dans le comportement ?
Celle-ci réponds que la seule différence est que sa fille ne voulait pas aller à l’école mais, ce n’est pas anormal.
Le médecin confirme.
 
La seule réponse qu’il peut apporter à la mère est la recherche. Il ne peut lui proposer une autre solution. L’infirmière lui dit donc que dès qu’ils auront des résultats elle sera au courent. Il ne peuvent rien faire pour le moment.
 
Dans la salle de soin, ils réfléchissent à des potentielles maladies qui provoqueraient un coma. Ce n’est pas évident de trouver.
Le seul point positif, le cerveau fonctionne. Il n’y a aucun hématome.
Il va falloir trouver rapidement pour la sortir de la.
La mère inquiète se met à avoir des palpitations. On vient lui dire que tout va bien. La jeune fille est au repos. Il n’y a rien de grave pour le moment. Le pronostic vital n’est pas engagé. Une phrase qui apaise la tension.
 
Le stresse est palpable. Le médecin conseille à la maman de rentré chez elle et de se reposer. Elle peut revenir quand elle le souhaite. Il ne faudrait pas qu’elle se retrouve aussi dans le même service. Et il y a le travail. Elle peut le quitter plus tôt mais pas manqué des journées comme ça. Les jours enfants malades ne sont disponible que jusque douze ans. Après ce n’est plus possible. Il faut donc prendre des congés payés. Ce n’est pas dans la mesure du possible pour le moment. Il faut réserver ça pour la bonne occasion. Justement, à noël il est prévu un voyage à la capitale pour aller dans le parque d’attraction le plus fun du monde. Apparemment il faut y aller pour s’amuser. Ça devait être le cadeau de Balie. Si elle ne se réveille pas, il ne sera pas possible de le faire.
 
 
La mère repense à tout ce qu’elle a pu dire à sa fille. Elle s’en veut de ne pas l’avoir laisser faire ce qu’elle voulait. Se disant que si Balie était resté à la maison elle serait encore la. Il faudrait peut-être en parler à quelqu’un. La culpabilité n’a rien de bon.
 
Le lendemain, de retour à l’hôpital, état inchangé. Une psychologue vient à la rencontre de Nadi, la mère. Elle veut voir comment ça va et discuter un peu avec elle. Il faut la rassurer, lui faire comprendre que ça va aller. Les médecins font tout ce qu’ils peuvent pour trouver la cause du coma. Il n’est pas impossible que ça se résorbe dans les jours avenirs. Rassuré la Nadi retrouve un petit sourire. Elle observe sa fille derrière la porte vitré de la chambre.
 
«je ne comprends pas comment elle peut être branchée à autant de tubes.» se dit-elle. Il ne faut pas la débrancher. S’il y a un seul problème, le personnel peut arriver et faire ce qu’il faut. Ils ne peuvent agir autrement. C’est le même protocole pour chaque pathologie.
 
D’ailleurs tout le monde explique les choses dès qu’ils passent à côté. Ce n’est rien en apparence mais ça fini par entré dans la tête et faire son effet. Au fil de la semaine un apaisement se fait sentir. Ce n’est pas pour autant que l’inquiétude a disparu. Des questions subsistent encore. Est-ce que Balie va se réveiller ? Qu’est-ce qu’elle à ?.
 
Personne n’est en capacité de le dire. Tout ce qu’il y a c’est un corps endormi.