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Live d'écriture : Thème "Blessures" (07/07/2019) EmptyLive d'écriture : Thème "Blessures" (07/07/2019)

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Chaque dimanche, retrouvé Elodie sur Instagram pour un live d'écriture.  Le principe est simple : s'accorder un temps dans la semaine pour avancer sur son/ses projet(s) d'écriture. Une fois par mois, les participants proposent des thèmes, l'un d'eux est tiré au sort. Il s'agit d'écrire un texte sur ce thème pendant 15 minutes (ou pour ceux/celles qui ont besoin de plus de temps : 2 fois 15 minutes). 


Chacun est ensuite libre de lire ou non le résultat et de le poster ici, afin que tous les participants puissent découvrir les univers des un(es) et des autres.

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Tableau : la colonne brisée de Kahlo

Il y a certaines blessures dont on se remet, d’autres jamais. Assise dans mon lit d’hôpital avec comme seul habit un drap je comprenais le sens de cette phrase. Je ne pouvais bouger ni à droite, ni à gauche et mon poumon me faisait mal quand je respirais. Les infirmières venaient souvent me voir, ce qui prouvait à quel point mon état était critique. Elles me regardaient comme si je n’avais plus qu’une journée à vivre. Je me sentais en miettes. Elles me demandaient comment j’allais et je répondais toujours la même chose :
« J’ai l’impression d’être rentré dans un train ».
Elles ne savaient pas comment réagir à cette blague. Souvent elles faisaient un petit sourire et s’en allaient. Je venais tellement souvent dans cet hôpital que j’en connaissais chaque couloir et chaque mur. Le personnel connaissait mon prénom et tout le monde m’appelait Frida. Le médecin vint dans l’après-midi pour vérifier mon état.
« Comment vous sentez vous ?
- J’ai une poliomyélite depuis l’âge de 6 ans, je me suis fait renverser par un train et aujourd’hui on m’opère pour la douzième fois donc plutôt bien.
- Vous savez que vous dites toujours la même chose, me répondit-il avec un sourire.
- C’est faux, la dernière fois que je suis venue j’ai dit onzième fois et non douzième. »
Il m’expliqua l’opération même si je la connaissais par cœur. On m’amena au bloc le C, c’était celui où j’étais allée pour ma première opération. On me changea mon corset pour m’en mettre un plus résistant. Une énorme armature en fer qui me donnait encore moins de liberté de mouvements. J’espérais que tout cela me soulage un peu, mais ce ne fut pas le cas.
Dans mon lit d’hôpital je me mis à pleurer. Le médecin vint et me demanda où j’avais le plus mal.
« Je ne peux plus bouger, j’ai dû mal à respirer, je ne sens plus mes jambes, quand je parle je m’étouffe, mes mains tremblent, mes jambes sont des reliques inutilisables mais je pense m’en remettre. Par contre mon cœur s’est brisé le jour où Diego est parti, et ça je ne m’en remettrai jamais. »
Il y a certaines blessures dont on se remet, d’autres jamais.

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Texte sur le thème des blessures :
Un coup retenti puis un autre et encore un autre. Les bruits résonnent dans la tête de Malie qui s’écroule au sol inconsciente. Elle ne comprend pas ce qui s’est passé. Quelques jours plus tard, la jeune fille se réveille dans une chambre d’hôpital complètement paniqué. Revenons en arrière pour comprendre ce qui s’est produit.
La jeune Malie qui est au lycée est dans un groupe d’amis, très admiré. Ils sont tous beaux, des cheveux coiffés au millimètre près, habillé comme si c’était un défilé. Bref, aucun détail ne leur échappe. Un des garçons de la bande était un peu moins adoré que les autres. Il servait un peu de bouche-trou. Ce jeune homme se prénommer Kovin. Le seul intérêt de rester avec lui, l’argent et la maison de ses parents pour organiser des soirées. Malie se trouvait être le leader du groupe. Cette responsabilité impliquait une prise de tête permanente pour ne pas laisser dépasser, ne serait-ce qu’un infime détail qui pourrait briser sa vie. Le sport, le régime alimentaire parfait, la garde-robe qui en jette. Rien est laissé au hasard. 

Un jour, cette jeune fille se moque un peu de kovin pour rigoler. Au fond, elle le pense, mais, ne l’avoue pas. Après tout, c’est un garçon de passage dans sa vie. Une première blessure pour ce jeune homme qui commence à avoir des sentiments pour elle. Les amis du groupe ne voient rien de la situation. Le secret est bien gardé, car au vu de ce qui s’est produit, vaudrait mieux pas mettre de l’huile sur le feu. Il se dit que s'il reste sympa, fidèle, amical le reste suivra. Au bout de quelques jours de vacances sans se voir le garçon, décide de faire une surprise à la jeune fille. Le temps est venu d’aller sonner chez elle pour lui proposer une sortie. Étant donné que les autres membres de l’équipe ne sont pas présent, cela sera plus facile. 

Lorsqu’il parvient à la porte d’entrée de la jeune Malie, une fille l’interpelle visuellement. Elle se trouve en train d’embrasser la personne qui lui est cher à son cœur. Il ne sait que faire. Sa vie est brisée. La seule personne dont il est éperdument amoureux est attirée par les filles. Son sang ne fait qu’un tour, mais ce n’est pas le moment. Les vacances permettront de mettre un plan au point pour les séparer. Il est inconcevable que celle qu’il aime soit avec une autre. S’il ne peut pas l’avoir alors personne n’en aura le droit. Ce temps de pause n’a duré que trois/quatre jours, pas assez pour établir un plan digne de ce nom. Soudain, il se rappelle que son grand-père a potentiellement laissé une arme dans le grenier. Celle-ci se trouverait dans un coffre-fort. Il décide en l’espace de quelques secondes de s’en emparer. La copine de Malie ne serait plus de ce monde, le champ serait libre. 

Le jour de la reprise, la jeune ado décide de faire les présentations de sa copine à tout le groupe. C’est aussi l’occasion parfaite pour faire un coming-out. 
Personne ne se doute que Kovin soit bien déterminé à détruire ce couple. Avant les cours, ils se réunissent toujours dans un parc pas loin du lycée. Se jour-là il n’y avait pas une âme. Au bout de cinq-dix minutes, la colère ne fait que monter. Aucun des garçons présent ne le voit venir.
 Il dégaine son pistolet plus vite que son ombre. À ce moment la tout le monde recule en criant de panique :
« Taisez-vous ! Je ne veux pas entendre un bruit ! 
- Kovin qu’est-ce que tu fais ? Pose cette arme ! Lui dit un de ces amis. 
- Non ! Je ne pose rien du tout. Reculez par là ! Malie et sa copine, là, mettez-vous par ici ! »
Les deux filles paniquent. Les larmes coulent. Le jeune homme hurle que s'il ne peut avoir la jeune fille dont il est tombé amoureux personne ne pourra l’avoir. Il finit par tirer de désespoir sur Malie. Il y a trois ou quatre coups de feu qui retentissent. Elle s’écroule, soutenue par sa copine qui est en pleure. Le jeune Kovin complètement parano fini par se tuer. Tous les amis appellent le Samu et la jeune fille finie par se réveiller à l’hôpital.
 Dixily

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