Au lycée, je n'apppreciais point toujours lire ce que l'on me proposait, j'avais d'autres envies de lectures, j'avais découvert les livres depuis longtemps et j'aimais à en découvrir moi-même, il m'arriva de me promener sur les quais, de rencontrer un bouquiniste et de lui acheter un ouvrage sur le vampirisme ou sur l'étalage extérieur d'une librairie, découvrir Miyamoto Musashi et son Traité des 5 roues ou Gorin-no-sho, un livre fort intéressant dans le cours de mes lectures, mais encore Sun Tzu, plusieurs de Freud, que J'ai eu du mal à digérer, et de nombreux autres pas toujours forcément adaptés à un jeune âge mais que je me plaisais à lire. Bien sûr, ceux proposés durant ma scolarité ne furent pas toujours pas lus, Montaigne, Rousseau, Voltaire, ... Les classiques, je les ai tout de même plus ou moins parcourus.
   J'ai souvenir d'avoir commencé par essayer de lire l'encyclopédie en 22 volumes de chez Larousse, édition de 1977 chez France Loisirs, j'avais trois ans et quelques mois, je revenais de l'hôpital, d'avoir évité la mort, histoire que je vous conterai plus tard, d'en avoir parcouru les pages comme si avec celles-ci,  j'apprenais a lire, une série des rares ouvrages qu'il pouvait y avoir chez mes parents, que j'attrapais un à un en montant sur un tabouret pour avoir accès à la bibliothèque dans laquelle ils étaient rangés, pour aller les compulser discrètement, assis sur les marches d'un escalier qui montait à un étage qui était celui de mon frère et moi. C'était avant la maternelle, je me souviens aussi que le soir, ma maman nous faisait des lectures, comme celles des fables de la Fontaine. A la maternelle, j'étais un leader, et durant les premières années de ma scolarité, j'étais premier de la classe puis je fis plutôt l'école buissonnière...