Un matin comme tous les soirs, 
Où je ne peux soutenir son regard, 
Cette peur qui s'empare de moi, 
Et qui me fait perdre foi.

J'essaie d'hurler, 
Que mon corps est ma liberté,
Mais je suis figé, 
J'ai honte de parler.

Je suis la voix du silence, 
Je me cache derrière ces démences, 
Si la parole se libère, 
C'est que nous ignorions encore hier.

Le futur c'est à chacun de le bâtir, 
A nous de faire naitre des sourires, 
Un pays ce n'est qu'un territoire, 
Ce sont les gens qui écrivent l'Histoire.

Et moi, je viens prendre ta main, 
Et je te dis que je te crois, 
Que c'est n'est pas ta faute, ni toi, 
Pour rêver de meilleurs lendemains