Bourgeons à peine éclos du haut des cerisiers,
J'observe en silence tout ce monde changer, 
Le silence de l'écho pour toute réponse.

Tous ces fruits qui étaient hier en abondance, 
Sont devenus les symboles de notre errance.
Banane ou pastèque, les soldes à la lance
Moi, j'essaie de fuir toutes ces carabistouilles, 
Mais plus le temps passe, plus je vois ce qui rouille.

Sommes devenus dépendants de  friandises,
Nos habitudes sont devenues des devises,
Mon cœur a subi les dommages des perceuses, 
La citrouille ne devient pas un beau carrosse,
Alors c'est le camembert qui me rend heureuse, 
Et je finis notre haine que je désosse.


Si je viens me perdre parmi tous ces vitrages, 
Pourrais- je bien imputer la faute à mon age ?
J'ai bien vu ces objets qu'on nomme kawaii, 
J'ai rencontré certains de ces samouraï, 
Mais j'ai bien peur de n'être qu'un pauvre humain, 
Pourtant croyez moi j'ai tout essayé pour rien,
Où est parti tout l' argent que j'ai économisé,
Riez de ce que je voulais bien me payer,
Non ce n'est pas vraiment quelque chose de fier 

Oui, je sais que je me désespère, mais hier 
Je combats vraiment tout ces poteaux, et panneaux
Qui n'affichent que du porno et des vrais faux.

 Si on vient faire sauter toutes nos barrières,
La décapitation pour motif de guerre
Quand tu viens pour prendre le problème à la souche ,
Ce sont bien nos mains sur certaines des tablettes,
Venues marquer le tempo, pour tomber des têtes
Faire passer l'idée du cerveau à la bouche