Pour débuter cette interview et pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous vous présenter ?
J’ai 41 ans et je ne le sais toujours pas. Je suis plus à l’aise dans des petits dîners que dans des grandes tablées. Je bois du thé et du café le matin, je n’aime pas choisir. Je préfère lire à regarder un film. Je suis une tornade le matin et un pneu à plat le soir. J’adore les chats et j’ai peur des chiens. Je suis généreux et j’adore les trucs gratuits. Je fais quotidiennement du sport, je mange mes 5 fruits et légumes par jour, mais je ne refuse jamais une pâtisserie ou un verre. J’ai peu d’amis et je leur suis loyal. J’aime la solitude bien que je sois capable d’être drôle en public. Je préfère l’écrit à la parole. Je suis gay et je refuse d’être un produit de supermarché. En fait, je vis au jour le jour depuis l’Inde, sans espoir ni tristesse. Ce séjour m’a permis d’écrire Namaste Sirji ! Un prof en Inde, une autobiographie non romancée. Grâce à ce début encourageant, j’ai publié un second livre, un roman : Les Dettes de Je. 2023 est l’année de la sortie de mon troisième livre, Comme il faut. J’ai gardé mon activité de professeur de français langue étrangère et je chronique des livres, en tant qu’amateur de livres sur l’Inde.

Votre rapport à l'écriture


Quand avez-vous commencé à écrire ? Quel a été l'élément déclencheur ?
Vers 18 ans je crois, j'avais commencé à écrire un livre, puis j'ai tenu un blog. Je rédigeais aussi des discours pour les autres.

Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Tout ce que je vois, je sens, j'entends, je ne suis qu'un vampire. La réalité est meilleure que la fiction.

Pouvez-vous partager une anecdote intéressante ou amusante que vous avez vécue en tant qu'auteur ?
On a retrouvé mon premier livre dans une poubelle et la personne qui l'a récupéré l'a beaucoup apprécié !

Votre dernier livre


Quel est le titre de votre dernier livre ? De quoi parle-t-il ?
Comme il faut

François mène la vie dont il a toujours rêvé. Du sport et une alimentation saine. Une profession intéressante et valorisante comme directeur d’école primaire. Une jolie maison dans un village près de Montpellier. Un chien jappant dans le jardin. Un mari dévoué et cadre supérieur. Puis, dans une semaine, la naissance de leur bébé aux États-Unis, grâce à une gestation pour autrui. Or, le jour du départ en avion, son époux Ahmed disparaît en laissant une note : « Désolé, ça ne va pas le faire. Je t’aime. »

Ces mots bouleversent au-delà de leur couple. Chacun se remet en question dans ses valeurs et se heurte à ses contradictions. Peu importe l’âge, l’orientation sexuelle ou la religion, quiconque se rapproche ou s’éloigne d’une vie « comme il faut » en subit les conséquences.

Quel a été le point de départ de celui-ci ?
Je ne le savais pas encore à l'époque, mais un appel d'un ami qui allait être papa grâce à une mère porteuse. J'ai écrit ce livre des années après.

De la première idée aux dernières lignes, combien de temps avez-vous mis pour écrire ce livre ?
7 mois peut-être puis après la bêta-lecture, les corrections, etc.

Un dernier mot pour la fin ?


Un dernier mot pour clôturer cette interview ?
J'ai hâte de lire un grand livre cette année, l'année dernieère ce fut L'Epervier de Maheux, de Jean Carrière.

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Interview auteur - Benjamin Audoye (Comme il faut) Dixily52
Photo prise par Julie Poirier et tableau de Lenon B